DOIT-ON PRENDRE L'INTIMIDATION AU SÉRIEUX?
L’exercice suivant vous aidera à comparer le point de vue des adultes à celui des élèves sur la gravité des diverses formes d’intimidation, telles que décrites dans les étapes 1 et 2 du module 4.
Votre mission est la suivante :
Premièrement : Parcourez la liste ci-jointe décrivant comment les élèves peuvent être intimidés. Liste Cartes du continuum de l'intimidation
Deuxièmement : Placez les cartes par ordre de gravité des répercussions.
Troisièmement : Imprimez les cartes sur un carton 8,5 x 11 et distribuez-les aux élèves (les membres de votre comité ou les élèves de la classe). Demandez aux élèves de placer les cartes par ordre de gravité.
- Laissez les élèves employer leurs propres mots; résistez à la tentation de corriger la grammaire, la syntaxe, le style et les fautes d’orthographe.
- Demandez-leur pourquoi il est important, selon elles et eux, de réfléchir à l’intimidation et discutez de leurs réponses en classe.
- Laissez les élèves débattre de la question en général. Il est fort probable que le sujet de l’intimidation suscitera beaucoup de discussions.
- Partez de zéro; ne lancez pas la discussion en proposant votre propre ordre de gravité ou celui d’une autre personne.
- Il serait peut-être bon de faire travailler les élèves en petits groupes pour cet exercice. Il importe toutefois de vous montrer sensible aux raisons qui pourraient expliquer que certains élèves qui sont la cible d'intimidation puissent se sentir vulnérables et mis à l'écart dans ce genre de scénario. Essayez autant que possible d'établir un climat d'ouverture et de confiance pour ces élèves, sans attirer l'attention sur elles et eux.
- L’exercice peut aussi se faire individuellement. Demandez à chaque élève de placer les cartes par ordre de gravité. Il est important de lire TOUTES les suggestions sans en mettre une en évidence en disant que c’est la « bonne réponse ».
Quatrièmement : Évaluez les différences sur les répercussions des diverses formes d’intimidation selon le point de vue des élèves et le vôtre.